Séminaire Intercommunal du Budget Participatif – 2016
L’Action Associative a organisé les 14 – 15 décembre 2016 un séminaire intercommunal du Budget Participatif à Tunis, regroupant les 12 municipalités ayant implémenté avec succès le processus du Budget Participatif entre 2014 et 2016. En effet, les municipalités suivantes ont été invitées à ce séminaire : la Marsa, Menzel Bourguiba, Tozeur, Gabes, Sfax, la Manouba, Gafsa et Raoued, El Kef, Sbeitla, Ben Arous et Ettadhamen.
Par ailleurs, plusieurs parties prenantes ont assisté à ce séminaire tel que les représentants des institutions suivantes : Le Ministère des Affaires Locales et de l’Environnement (MALE), Coopération Allemande en Tunisie (GIZ), La Caisse des Prêts et de Soutien des Collectivités Locales (CPSCL), le Centre de Formation et d’Appui à la Décentralisation (CFAD).
L’objectif de ce séminaire était d’étudier et de présenter la différence entre le processus du Budget Participatif (BP) et la Plan Annuel des Investissements (PAI) préconisé par le MALE, ainsi que de proposer un plan d’harmonisation entre les 2 mécanismes. Dans ce sens, les responsables des 12 municipalités présents dans ce séminaire ont travaillé sur un tableau comparatif entre le BP et le PAI sur la base de leur expérience d’implémentation des 2 mécanismes dans leur municipalités. Le résultat de cet atelier est présenté dans le document ci-dessous :
Mécanismes Participaifs_ de la transition à la durabilité
Ce document a été présenté aux représentants de la CPSCL pour les convaincre à la nécessité et l’importance de l’harmonisation du BP et du PAI pour combler les lacunes et les problèmes techniques et conceptuelles de leur méthodologie.
Il est à noter que les responsables de la CPSCL refuse jusqu’à présent d’avouer les lacunes et les problèmes de sa méthodologie PAI, et a même abusé de son pouvoir pour oser interdire l’adoption du processus du BP pour dans les municipalités Tunisiennes depuis l’année de 2017, en les menaçant de leur supprimer les subventions non-affectées (voir circulaire de juin 2017).
L’Action Associative a pu s’adapter à ce nouveau contexte en adoptant les activités du processus du BP au PAI sans pour autant de modifier les principes du BP, tout en continuant son plaidoyer auprès des autorités officielles pour combler les lacunes du PAI.